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Aurélie - Idées architectes

27 novembre 2012

Marx, communisme et révolution russe!

Voila! Ma recherche tire à sa fin. Maintenant, il ne me reste qu’une semaine avant ma présentation. Dans cet article, qui sera probablement mon dernier, je vais tenter de tisser les liens entre l’idée d’égalité chez Marx et le communisme. En somme, je finis le fil conducteur de ma présentation.

 

« De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins » - Marx

 

Cette phrase symbolise l’égalitarisme chez Marx, et par extension, l’égalitarisme communisme. En effet, le but n’est pas de rendre tous les individus identiques, mais de répondre également aux besoins de chacun, avec les forces de chacun. Mais comment y arriver?

 

Il est important de noter que Marx est en défaveur du compromis « socialiste », qui intègre les valeurs socialistes au modèle politique bourgeois. Le philosophe allemand croit plutôt qu’il faut une rupture drastique : la dictature du prolétariat. Celle-ci se fait en deux temps :

1. Le droit égal doit régner pour tous. C’est le prolongement du droit bourgeois, qui définit l’égalité entre les individus.

2. La propriété capitaliste doit être abolie, et par le fait même, les rapports de production qui entrainent la soumission d’une classe[1].

 

Ainsi, lorsque les Bolchévik mettent en branle la Révolution d’octobre, c’est cette deuxième phase de l’instauration du communisme qu’ils souhaitent réaliser. Leurs trois principaux objectifs vont dans ce sens :

1. Instaurer une révolution à l’échelle planétaire

2. Abolir l’état bourgeois pour le remplacer par la dictature prolétaire

3. Instauration d’un parti unique, prolétarien.

 

 Qu’est-ce que le Bolchévisme?

-          Le mot provient du terme russe pour « Majorité »

-          Il s’agit d’un regroupement révolutionnaire, fondé en 1903 durant le congrès du parti ouvrier social démocrate de  Russie.

-          Lénine sera à la tête de ce parti.

-          Les bolchéviks s’inspirent de Marx et sont communismes. Ils sont plus radicaux que les mencheviks, qui sont plus « sociaux-démocrates ».

-          Ils sont confrontés à deux défis, le premier est de faire tomber la monarchie tsariste en Russie, et le second d’instaurer le communisme.[2]

 



[1] Étienne BALIBAR, Pierre MACHEREY, « MARX KARL - (1818-1883) »,Encyclopædia Universalis [en ligne], http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/karl-marx/ (consulté le 16 novembre 2012)

[2] Georges HAUPT, « BOLCHEVISME », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 27 novembre 2012. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/bolchevisme/

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16 novembre 2012

La philosophie de Marx

« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe, c’est de le transformer. » - Marx

Pour parler de l’égalité durant la révolution russe, je vais faire un détour par la philosophie de Marx, puisqu’il a grandement influencé la pensé communiste. Ainsi, pour mieux comprendre l’importance de l’égalité dans le communisme et la révolution russe, voici un résumé très bref de la pensée de Marx.

 

1. Pour Marx, ce n’est pas l’être humain qui, avec sa conscience, organise le monde, les relations économiques, les rapports de pouvoirs, etc. C’est plutôt le monde matériel et social qui influence la conscience des hommes et leur manière de penser. C’est le « matérialisme historique ».

2. Pour Marx, la dialectique permet la perpétuelle évolution du monde : c’est parce que des contradictions s’affrontent que l’histoire peut avancer. Cela mène à la théorie de lutte des classes, selon laquelle les hommes se sont toujours divisés entre « dominants » et « dominés » et ont toujours été en perpétuelle lutte.

3. Pour Marx, la libération du prolétariat sera la dernière des luttes de classes. Pourquoi? Selon lui, le prolétaire est complètement aliéné. Il n’a plus rien à perdre, puisqu’il n’a ni identité, ni famille, ni propriété, ni patrie, etc. Il peut donc repartir « à zéro », et créer une société sans lutte de classes.

4. C’est dans ce contexte que se développe l’idée de communisme et de dictature du prolétariat. Ceux-ci mettront fin à l’aliénation et aux rapports de forces entre classe. C’est ici que s’insère l’idée d’égalité entre les hommes. Une fois les prolétaires au pouvoir, ils ne créeront pas une classe dominante. Au contraire, ils feront en sorte que la société soit égale et juste[1].

 

*Note : Je n’ai pas fini ma recherche sur Marx et le communisme. Dans mon prochain article, je tenterai de comprendre de quelle manière l’égalité s’insère dans le



[1] DROIT, Roger-Pol. Une brève histoire de la philosophie, Paris, Flammarion, 2008, 319p. 

9 novembre 2012

Lien avec une oeuvre

Aujourd’hui, je regarde à nouveau le film Le cuirassé Potemkine afin de trouver quelles scènes je devrais présenter à la classe durant mon exposé. J’ai trouvé une version complète sur youtube. Je pourrai utiliser ce lien pour mon exposé.

http://www.youtube.com/watch?v=CKgH-VzQbis

 

J’ai aussi trouvé une manière pour convertir les vidéos youtube en format AVI. Je pourrai donc faire un montage de scènes du film, grâce au programme Window movie Maker. Voici les scènes que j’utiliserai :

  • La fameuse scène de l’escalier, où les soldats tsaristes tirent sans pitié sur la foule
  • La scène où le drapeau du Potemkine est remplacé par un drapeau rouge (blanc)
  • La fin
1 novembre 2012

Le manifeste du parti communiste

manifeste   "PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS!"

 

Aujourd’hui j’ai lu le Manifeste du parti communiste, afin de mieux comprendre quels idéaux avaient les révolutionnaires russes de la révolution d’octobre. Voici quelques citations ou idées que je retiens.

  • Pour Marx, le prolétariat est une classe sociale grossissante. Tranquillement la classe moyenne composée de petits marchants, artisans et industriels, rejoint le prolétariat : « Les intérêts, les conditions d’existence des prolétaires s’égalisent de plus en plus, à mesure  que la machine efface toute différence dans le travail et réduit presque partout le salaire à un niveau également bas » p.53.

De cette manière, il est possible de dire que Marx ne soit pas pour toute forme d’égalité. Il ne souhaite pas une égalisation vers le bas. De plus, il est contre une uniformisation des tâches dans le travail.

  • « Vous êtes épouvantés parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais dans votre société actuelle, la propriété est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour les neuf dixièmes, qu’elle existe pour vous. » p.60.

On reproche souvent au communisme d’enlever la liberté des hommes. Mais le capitalisme rend-t-il vraiment plus libre?

  • Marx propose aussi une égalité homme-femme qui n’existe pas selon lui dans l’État bourgeois : « Pour le bourgeois, sa femme n’est qu’un simple instrument de production […] Il ne soupçonne pas qu’il s’agit précisément de donner à la femme un autre rôle que celui de simple instrument de production. » p.62

 

*** MARX, Karl et Friedrich ENGELS. Le manifeste du parti communiste, Paris, Éditions Nathan, 2009, 128p. 

 

 

26 octobre 2012

L'égalité au siècle des Lumières

Avant m’attarder plus longuement sur le sujet principal de mon exposé, c’est-à-dire sur l’idée d’égalité durant la révolution russe, j’aimerais faire un dernier détour sur le siècle des Lumières. En effet, les philosophes de siècle ont longuement traité de l’idée d’égalité. Cette dernière à d’ailleurs été centrale dans la Révolution française de 1889. Toutefois, l’égalité des Lumières était-elle la même que celle de la révolution russe? Pour répondre à cette question, je vais principalement m’intéresser à Rousseau, et à son Discourt sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes.

 

Pour Rousseau, il y a deux types d’inégalités; l’inégalité naturelle (physique) et l’inégalité morale (politique). La première vient de l’état de nature, on ne peut rien y changer. La seconde arrive toutefois avec la société. En effet, selon lui, l’inégalité politique est marquée par la domination d’un être et la soumission d’un autre. Or, comme les hommes n’ont pas de possessions dans l’état de nature, il n’y a pas de raisons pour qu’un être se soumette à un autre. Si un individu contraint un autre à lui obéir, ce dernier s’en ira ailleurs, tout simplement.

Parmi les inégalités politiques, Rousseau marque trois phases : l’établissement de loi et de droit de propriété, l’institution de la magistrature, mise en place d’un pouvoir arbitraire : « l’état de riche et de pauvre fut autorisé par la première époque, celui de puissant et de faible pas la seconde, et par la troisième celui de maître et d’esclave, qui est le dernier degré de l’inégalité, et le terme auquel aboutissent enfin tous les autres, jusqu’à ce que de nouvelles révolutions dissolvent tout à fait le gouvernement [1]».

Pour retourner vers l’égalité de l’état de nature, Rousseau propose le contrat social. Quiconque qui adhère à ce pacte admet que tous sont égaux, en droit.

On peut ici critiquer la pensée de Rousseau. Pour lui, la propriété privée à fait en sorte que les hommes soient inégaux. Toutefois, il ne propose pas une égalité de propriété, mais seulement une égalité face à la politique et la justice.

À la fin du XVIIIe siècle, l’idée d’égalité comme la voyait Rousseau obtient une certaine popularité. Elle est entre autre transmise par les révolutionnaires de la révolution de 1989. Elle aboutira notamment dans la Déclaration des Droits de l’homme de 1789[2].



[1] ROUSSEAU, Jean-Jacques. Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes, Paris, Hatier, 1999, p.83.

[2] MOURGEON, Jacques. Les droits de l’homme, Paris, Puf, 1978, p.53.

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19 octobre 2012

Plan de présentation

Aujourd’hui j’ai réalisé une ébauche rapide de ma présentation orale. Ce plan de présentation peut encore changer, mais en général, voici ce à quoi ma présentation devrait ressembler :

 

Introduction (≈2 min) :

Bref extrait du film Le cuirassé Potemkine et explication du lien entre le communisme et l’égalité.

 

Développement :

Partie 1.  L’Idée d’Égalité (≈7 min)

a) Conceptualisation

b) Histoire de l’Idée

i- En Grèce Antique avec Aristote

ii- Au siècle des Lumières avec Rousseau

 

Partie 2. L’Égalité dans la Révolution russe (≈10 min)

a) Contexte historique de la Révolution russe

b) L’idée d’égalité dans le communisme de Marx

c) L’idée d’égalité dans le cuirassé Potemkine

 

Conclusion (≈1 min) :

Suite à la Révolution russe, l’URSS a-t-elle vraiment réussit à mettre en valeur l’idée d’égalité telle que Marx la voyait?

 

12 octobre 2012

Contexte historique: la révolution russe

La plus grande partie de mon travail portera sur l'idée d'égalité lors de la révolution russe. J'ai donc fait un cour résumé des évènements historiques qui sont en lien avec cette révolution:

 

Début XXe siècle : Régime Tsariste avec Nicolas II

Économie à la baisse

Fermeture d’entreprises, hausse du chômage

 

1905 : 9 janvier (Dimanche rouge) --> Énorme manifestation pacifique, qui se dirige vers le palais du tsar. Les policiers tirent et font plus d’un millier de morts.

17 octobre --> Création de la Douma (parlement Russe) par Nicolas II

 

1914-1917 : Première guerre mondiale (perte humaines et territoriales)

Grève chez les ouvriers (1 million de gréviste en 1916)

Raspoutine, controversé conseillé du tsar, est assassiné (1916)

 

1917 : 25 février --> Grève générale des ouvriers. Énormes manifestations

26 février --> Les soldats tsaristes font 50 morts chez les manifestants

Les jours suivant, on assiste à plusieurs mutineries dans les régiments de soldats tsaristes, qui sont révolté de devoir tirer sur leurs « frères » ouvriers.

2 mars --> Abdication de Nicolas deux, au profit de son frère le Grand-duc Michel

3 mars --> Abdication du Grand-duc Michel : renversement du régime tsariste[1]

 

Révolution d’octobre (octobre 1917) : Lénine et le parti Bolchévik démarrent une nouvelle révolte (ou coup d’état? )

Des gouvernements bolchévik sont élus partout en Russie, dans les Soviets (parlements).

Le communiste est instauré : la paysannerie reçoit des terres autrefois confisquées, et les grandes propriétés foncières sont interdites.[2]



[1] Olivier COMPAGNON, «Révolution russe, en bref », Encyclopædia Universalis, [en ligne],  http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/revolution-russe-en-bref/ (consulté le 09/09/2012).

[2] Nicolas WERTH, « Révolution russe », Encyclopædia Universalis, [en ligne], http://www.univ

ersalis-edu.com/encyclopedie/revolution-russe/ (page consultée le 09/09/2012).

 

 

8 octobre 2012

L'égalité selon Aristote

Dans son livre L’éthique à Nicomaque Aristote traite de l’idée d’égalité. Ses réflexions illustrent bien la perception de cette idée au temps de la Grèce Antique. Toutefois, j’ai eu quelques difficultés à comprendre le texte. Voici ce que j’ai compris.

Pour Aristote la justice nécessite l’égalité : « Si donc l'injuste, c'est l'inégal, le juste est l'égal.[1] » Selon lui, celui qui est juste respecte l’égalité. L’égalité est donc, encore une fois, intimement lié aux activités législative. Il la lie principalement à la justice distributive, c’est-à-dire à la justice qui intervient dans la distribution des honneurs, des richesses et des autres avantages dans la société.

Aristote croit aussi en une égalité proportionnelle. En d’autres mots, pour le philosophe, la « valeur » d’une personne doit être divisé en la « valeur » de ce qu’elle possède (avantages, biens, etc.). Pour qu’il y ait égalité, ce rapport devrait être le même pour tous.

 Individu A / Posession A = Individu B / Posession B

Si par exemple, A=5 et B=10, il est équitable que B possède deux fois plus que A.

Ainsi, par rapport à un objet, deux individus ne sont pas nécessairement égaux. Aristote croit qu’il est naturel que quelqu’un de plus méritant ait plus que quelqu’un de moins méritant. C’est ici qu’Aristote pose toutefois un problème : Comment définir le mérite? Vient-il de la richesse? De la naissance? De la vertu? De la liberté? Selon le philosophe, les individus définiront le mérite de manière différente s’ils sont des démocrates, des aristocrates, des oligarques, etc.

 



[1] ARISTOTE, Éthique à Nicomaque V,6.

20 septembre 2012

L'égalité en Grèce antique

La recherche d'égalité entre les hommes est une idée qui existe dans les sociétés depuis des siècles. Il s’agit d’ailleurs du fondement de la démocratie, qui est née à Athènes au 5e siècle av. J-C. Toutefois, l’égalité de Périclès était-elle la même que celle de Rousseau, ou de Marx? Quel type d’égalité Athènes visait-elle? L’égalité juridique? Civile? Matérielle? Il est clair que l’idée d’égalité a évolué et s’est transformée au fil des époques. Durant ma présentation orale, je vais essayer de tracer une brève évolution de ce concept dans le temps.

 

À la suite de lectures, j’ai cru comprendre que l’égalité d’Athènes était bien loin de celle que nous pouvons imaginer aujourd’hui. Pourquoi? Parce que le concept même d’individu, tel que nous l’entendons, n’existait pas. Dans l’Antiquité, le principe de subjectivité était inconnu. Un homme n’était un homme que s’il faisait partie de la polis, c’est-à-dire de la cité. Ainsi, l’égalité au sens où « un individu vaut autant qu’un autre individu »  ne pouvait exister. L’égalité à Athènes était plutôt une égalité devant la loi.[1] Dans la polis, tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs politiques. Ils sont soumis à la même justice et c’est ce qui les rend égaux. Dès lors, ce concept ne pouvait qu’exister à l’intérieur de la cité, puisqu’en dehors de celle-ci, il n’y a plus de lois. [2]

 

C’est avec cette vision des choses qu’Aristote traite de l’équité dans L’éthique à Nicomaque. Il en dit : «Telle est la nature de l’équitable : c’est d’être un correctif de la loi, là où la loi a manqué de statuer à cause de sa généralité[3] » En d’autres mots, pour Aristote, l’équité est strictement juridique. Elle donne au juge le moyen de lire la loi selon son bon jugement. Ainsi, une loi générale peut être injuste dans une certaine situation. L’équité ou l’égalité est donc le principe selon lequel un juge peut amener un correctif à la loi, si dans un cas particulier, il la juge injuste.

 

En bref, l’égalité dans la Grèce Antique est une égalité juridique, qui se base sur les droits et les devoirs des citoyens.



[1] André AKOUN, « Classe sociale : Théorie de la lutte de classes », Encyclopaedia Universalis, [en ligne], http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/classes-sociales-la-theorie-de-la-lutte-de-classes/ (consultée le 12/09/2012).

[2]  Michel, BLAY, dir., Grand dictionnaire de la philosophie, Paris, Larousse, 2012, p.322.

[3] ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, V, 14. 

15 septembre 2012

Conceptualisation de l'idée

À la suite de la lecture d'articles dans des dictionnaires ou des encyclopédies sur la philosophie, j'ai commencé à faire la conceptualisation de mon idée architecte; l'égalité. Dans mon travail, le terme égalité  pourra être défini comme un état d’identité entre les hommes, où tous et chacun ont les mêmes chances. Par exemple, au Canada, deux voleurs sont égaux devant la loi puisqu’ils ont les mêmes droits et auront tous les deux la possibilité de faire face à la même justice.

 

Il est aussi possible de distinguer quatre sortes d'égalité:

L’égalité juridique, ou civile : La loi est la même pour tous. Tous ont les mêmes droits et devoirs.

L’égalité politique : Tous peuvent avoir accès à des emplois dans la fonction publique, et tous ont un même accès aux fonctions électives.

L’égalité matérielle : Tous disposent des mêmes ressources.

L’égalité naturelle, ou biologique : Tous ont les mêmes caractéristiques physiques et mentales.

 

Les deux premiers types d’égalité sont considérés comme nécessaires à la démocratie. Ils font partie de notre société et assure la justice et le bon déroulement politique. Le troisième type d’égalité, l’égalité matérielle, est une composante des sociétés socialistes ou communistes. Selon ces sociétés, ce type d’égalité est essentiel pour qu’il y ait réellement justice entre les hommes. En effet, « on ne peut nier que les égalités existent, mais, pour les plus démunis des citoyens, elles sont de pures formes, car ils n’auront jamais les moyens d’en profiter ». Ainsi, tous doivent avoir les mêmes richesses.  Pour ce qui est de l’égalité naturelle, elle peut être considérée comme une utopie. De fait, nous savons que la nature est inégalitaire puisque tous sont faits différemment. L’un court plus vite puisqu’il a de plus grandes jambes. L’autre est plus habile avec ses mains. Nous ne pouvons rien faire à cela.[1]



[1] Alain LERCHER. Les mots de la philosophie, Paris, Belin 1985, p.189-190. 

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